Atelier de Dorure

​ ​Acantha Dorure est un atelier de dorure à Grenoble qui dore et restaure vos objets anciens et contemporains

Ce que nous pouvons faire pour vous

Doreur sur bois à Grenoble

Nous pouvons dorer vos cadres, vos miroirs, votre mobilier, vos horloges, vos statues...
​même si ils sont très abîmés ! 
Différents matériaux peuvent être dorés : le bois, le stuc, le métal, la pierre, le verre églomisé...

Laure Cahu, doreur sur bois

​​"Je suis doreur, Artisan d'Art Diplômé d'Etat. Je travaille en respectant les gestes et les recettes des grands Maîtres Doreurs des XVIIè et XVIIIè siècles ! Le plus souvent je restaure des objets dorés anciens comme des miroirs, des cadres ou de petits meubles. Je reconstitue les endroits cassés, redore les endroits peints.
Je donne une seconde vie aux miroirs, car je défends le fait qu’un élément ancien donne du cachet à la maison dans laquelle vous le placez. Le classique s'harmonise avec tous les styles et magnifie le contemporain !
Si vous aimez le design, les supports modernes se dorent également avec des techniques adaptées. Il m’arrive de travailler pour des créations ou d’autres objets décoratifs."

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L'ECOUTE DU DOREUR RESTAURATEUR

Avant chaque réalisation de restauration je discute avec mon client. Le propriétaire de l'objet me raconte ce qu'il connait de son cadre, son miroir, sa pendule, sa chaise. En général ce sont des anecdotes et des souvenirs, cela me permet de contextualiser le vécu et l'histoire de l'objet. Cette discussion est importante car je prendrai ces renseignements en considération lorsque je réaliserai la restauration, la conservation et la patine.
De mon côté je procède à une analyse et je renseigne le propriétaire au sujet de mon expertise en tant que doreur restaurateur sur le style, l'époque, et la création du produit. C'est toujours des découvertes autour des futures restaurations et les réalisations ne seront que mieux adaptées.

Atelier de dorure

L'atelier Acantha Dorure se situe au bord de Grenoble

Il y accueille tous les objets ayant besoin des bons soins de mains expertes telles celles d'un Artisan d'Art pour donner ou retrouver leur juste lustre. Cet artisan c'est votre ​doreur à Grenoble ! Acantha dorure possède l'éthique transmise de doreur en doreur en devenir et ainsi d'atelier en repreneur. Il s'agit du savoir faire ancestral qui reprend les gestes, les recettes, ansi que les ingrédients originaux et naturels. L'atelier de dorure sait également travailler en conservation ce qui est le cœur de notre métier.

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Les principales Étapes pour restaurer un objet ancien

1. Le nettoyage

Que ce soit en conservation, restauration ou création, avant tout travail il faut s’assurer que le support soit dégraissé de ses poussières. En effet, souvent vieux de 150 ans, même 250 ans et parfois plus, les cadres ont accumulé des poussières, des carbones de cheminée, et des particules de vapeurs grasses. Il convient d'en effectuer un nettoyage délicat tout en conservant les microns d'or et certaines tâches garantes d'authenticité. C'est une étape qui ouvre le travail à venir. De sa qualité dépend la bonne conservation des dorures à conserver. C'est un travail respectable, qui dans les grands ateliers est confié à un doreur expérimenté ou alors à un apprenti dont on connaît le potentiel. 

Il faut travailler en conservation de la dorure

2. La reconstitution

​Sur l’ancien il y a toujours un travail de reconstitution. S’il y a des manques importants il faut faire des greffes de bois, mais la plupart du temps on utilise de la craie, la meilleure est le blanc de Meudon que l’on mélange à la colle afin d’obtenir une pâte un peu difficile à travailler et à garder à bonne température mais ça c’est notre métier !
Cette phase est gratifiante car on commence à voir renaître les ornements manquants, les feuilles d'acanthe retrouvent leurs courbures et les 'putti' reprennent leurs ailes. L’œil du doreur se réjouit mais il reste encore de longs gestes de gravé et de ponçage. Patience, patience, les sculptures se mettent en forme peu à peu.  

On utilise le plus souvent le blanc des carrières de Meudon

3. L'assiette rouge ou bol d’Arménie

Il faut 'coucher d’assiette' les apprêts en blanc de Meudon afin que l’or puisse rendre tout son brillant et sa chaleur. L'assiette est un mélange constitué essentiellement d’argile rouge et de colle diluée, appliqué tiède. Ce mélange est parfois appelé 'bol d'Arménie' car des gisements argileux de qualité fournissaient les drogueries du XVIIè siècle.
​Auparavant les fonds des ornements sont passés d’ocre de fond et les reliefs sont au contraire essuyés. Les premiers, pour l'esthétique les seconds, afin de ne pas rayer la pellicule d'or qui sera déposée.

Drôle de nom, c'est pourtant elle qui servira à "asseoir" l'or

4. La dorure

​La feuille est si fine, quelques microns, qu’elle ne peut être déposée avec les mains. Il convient de la happer à l’aide d’une palette, sorte de pinceau que l’on aura pris soin de graisser un peu au contact naturel de la peau. Cette opération qui donne le nom à notre métier ne représente en réalité qu'une petite partie du travail. Chaque étape précédente ayant besoin d'être effectuée avec les plus grandes précisions et précautions afin de préparer la phase suivante jusqu'à la plus gratifiante : la dépose de ces fragiles feuilles !

Ce geste qui donne le nom à notre métier

5. L’Agate ou brunissage

Un curieux outil et une curieuse méthode ! La pierre d'agate pourtant si dure, une fois bien polie vient écraser la délicate feuille d’or et à ce moment la magie opère, tout le brillant apparaît ! Je vous explique : l'agate, ou brunissoir, ancre l'or dans l'argile de l'assiette. L'or se met à briller et le ton se réchauffe. L'art de la dorure Française laisse jouer les brillants et les périodes de 'mat' afin de donner plus de relief à la pièce et ainsi d'en magnifier les ornements. En Italie, inversement, on va préférer ne jouer qu'avec les brillants ce qui correspond plus au style baroque. Les Anglais, eux, apprécient mieux les tons d'or un peu plus froids, tirant à un soupçon de vert.

La feuille d'or offre tout son brillant et le ton se réchauffe 

6. La patine

Toute cette brillance et ce clinquant étaient très appréciés sous le faste du règne de Louis XIV. Aujourd’hui on préfère des tons plus vécus on adapte alors une patine à base de pigments et gouaches.
En effet les objets qui nous parviennent ont connu l'Histoire ! Ils nous arrivent avec les micros rayures du temps ainsi que les micros poussières qui y sont incrustées. Notre œil d'Homme moderne apprécie plus ces patines qui sont autant d'histoires et d’anecdotes retenues secrètement  par le cadre d'un miroir ou le bronze doré d'une pendule !

Il se raconte que c'est le secret de l'atelier et que chacun a sa touche particulière !

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